Alger, 1938. Meursault, un jeune homme d’une trentaine d’années, modeste employé, enterre sa mère sans manifester la moindre émotion. Le lendemain, il entame une liaison avec Marie, une collègue de bureau. Puis il reprend sa vie de tous les jours. Mais son voisin, Raymond Sintès, vient perturber son quotidien en l’entraînant dans des histoires louches jusqu’à ce qu’un drame se passe sur une plage, sous un soleil de plomb…

« L’Étranger », le roman d'Albert Camus publié en 1947, a traversé les époques et fasciné toutes les générations au point de devenir un récit mythique. Ce monument de la littérature française a longtemps été considéré comme impossible à adapter au cinéma. Après Luchino Visconti en 1967, c'est désormais François Ozon qui porte l'œuvre à l'écran. Son film, tourné en noir et blanc, élégant et superbement interprété, a été présenté en première au Festival international du film de Venise 2025 et acclamé par le public et la presse internationale. Les mots de Catherine, la fille de Camus, mettent les choses au point : « François Ozon a su faire les bons choix de mise en scène, portée par des acteurs qui deviennent avec brio les personnages de ‹ L’Étranger ›. Un voyage magnifique à travers l’œuvre parfaitement respectée de mon père. Bravo François et merci ».